La municipalité achète ce lavoir au bord du Roule Crotte, en juin 1941, pour 3000F à M. DESMOTS instituteur honoraire demeurant au Mans. Il sera entretenu par M. BATTEUX charpentier. Il fut vraisemblablement construit à la fin du XIXe siècle: M. DESMOTS fut instituteur à Ruaudin dans les années 1880-1890 et le lavoir figure sur la carte postale datant du début du XXe siècle. (archives municipales) Dans les années 1980, la question de sa Restauration ou de sa destruction est discutée au Conseil municipal. En 1986, 40 000F sont nécessaires pour le remettre en état. Il est alors entouré et couvert en tôles. Trop cher, au moment où la commune s’engage dans la construction d’un groupe scolaire primaire. Et si le travail était fait par les bénévoles ! Joël BESNARD, élu municipal, va se charger de négocier l’achat des matériaux. Pendant six semaines, à la fin de l’été, une dizaine de bénévoles vont se retrouver pour redonner vie au lavoir. La charpente est entièrement démontée puis rehaussée. Les pierres de la démolition du Plessis vont servir pour la maçonnerie. Les 3 000 tuiles récupérées dans le Belinois sont brossées une à une et posées. Le tout n’a coûté que 10 000F à la municipalité.
"Le seul moment où les hommes accédaient au lavoir municipal c'était au moment du nettoyage une fois par an; c'était plutôt la fête et les bonnes bouteilles étaient là pour les encourager et certaines fois, la brouette servait à ramener un homme". (témoignage de Thérèse L Ruaudin années 1950)
La journée d’une laveuse était dure : arrivée dès 7 h du matin « à la fontaine », elles ne remontaient qu’à midi et même certaines restaient toute la journée.
La laveuse, agenouillée dans sa boîte à laver remplie de paille (boîte en bois blanc à trois côtés), le gros morceau de savon de Marseille à côté, frottait énergiquement le linge, battait vigoureusement la grosse pièce de toile afin d’en extraire l’eau savonneuse pour le rinçage. Derrière elle, attendait la bassine d’eau azurée par la pierre bleue enveloppée dans un linge fin, afin de donner au blanc le reflet bleuté si apprécié. Que de chemises brodées, de longs pantalons à volants se sont rincés dans ce bassin !
L’eau de ce bassin avait toujours la même température, l’hiver au gel, une vapeur s’élevait au dessus du bassin ce qui faisait dire en riant aux laveuses : « l’eau bout les filles, la lessive va être bonne ! » ; car elles étaient gaies toutes ces femmes si travailleuses, aux mains bleuies par l’eau et la lessive. Elles avaient beaucoup de truculence, parlant des uns et des autres, car tout se savait « à la fontaine ». Mais il y avait, comme dans toute société des patronnes : c’étaient des habituées plus âgées qui savaient heureusement arrêter les cancans du lundi lorsque cela s’avérait nécessaire. Sur leurs ordres, les jeunes laveuses, les apprenties avaient toujours les plus mauvaises places près de labonde ce qui entravait les gestes et les empêchaient de bien rincer les draps. Un jour les jeunes se montraient aussi fortes que leurs aînées et gagnaient une meilleure place.
Si un homme arrivait dans cet enclos matriarcal, il n’était pas à son aise et restait à la porte ; d’ailleurs il n’aurait pas pu aller bien loin sur le pavé savonneux…et le silence, à son entrée, lui faisait comprendre qu’il n’avait qu’à attendre, à l’extérieur, que la brouettée de linge soit prête pour en prendre les montants et gravir péniblement la côte du bourg.
Dure journée de labeur, en toute saison, par les grands froids comme par les grandes chaleurs, répétée tous les jours de la semaine pour les laveuses professionnelles. Dans le recensement de la population des villages, le métier de « laveuse » apparaît rarement. Elles sont « journalières » et lavent pour de nombreuses personnes, que ce soit pour les artisans, les commerçants, les aubergistes ou les familles nombreuses. Toutes ne fréquentent pas le lavoir communal du bourg, certaines vont chez des particuliers ou dans les fermes. Elles se retrouvent seules et souvent dans des conditions bien plus médiocres.
Laver à genoux. "La position était inconfortable, le lieu plein de courants d'air, et on y souffrait. Tel était le lot des femmes de cette époque. Leurs mères, leurs grands-mères avaient fait ainsi, et la petite fille avait déjà son battoir et son garde-genoux à sa taille. On lui confiait les mouchoirs. Il fallait bien qu'elle apprît sa condition. Et le plutôt était le mieux, puisqu'il n'existait pas de poudre miracle, pas de machine merveilleuse et que les femmes devaient savonner, frotter, brosser, rincer, battre, rincer, encore dans l'eau froide, quelquefois glacée qui leur laissait les doigts fripés, la peau desquamée, souvent gercée." (Danielle DUMAS, préface de la pièce de théâtre Le Lavoir, de Dominique DURVIN et Hélène PROVOST, éditions des Quatre vents)
C’est une communauté de femmes qui se retrouve au lavoir municipal, les laveuses professionnelles et les ménagères. Ces dernières sont cantonnées dans la sphère privée vaquant aux occupations du foyer: la nourriture, les enfants, le linge, le jardin… Le lavoir et le marché sont les deux endroits où elles quittent cette sphère privée limitée pour se retrouver dans un lieu public. Dépendant juridiquement de leur père puis de leur mari, elles ne sont pas reconnues comme corps social. Le droit de vote ne sera accordé aux femmes qu’en 1945.
sources: paroles de femmes.
Église en grès roussard. Le clocher est sur une tour carrée percée de meurtrières et coiffée d'un dôme octogonal.elle est coiffée d'un dôme octogonal surmonté d'une flèche. volumes disparates. Époques:XVIIème
XXème, XIXème.nef rallongée à la fin du XIXe. 2nd campagne de restauration début XXe: reconstruction quasi complète du chœur, chapelles et nef. 20 octobre 1754 -Bénédiction de deux cloches, la première nommée, Pierre, par le vénérable chapitre de l’église de Saint Pierre de La Cour du Mans, seigneur, patron et fondateur de ladite paroisse de Ruaudin, représenté par Me René Claude de Bastard de Fontenay, doyen. La seconde cloche, nommée Marie Anne. Parrain, messire Denis Chouet de Villennes, seigneur de La Rochère ; marraine, demoiselle Marie Annne Chouet de Villennes, de la paroisse de Saint Pierre Le Réitéré. La bénédiction a été faite par le curé de Ruaudin
Superbes Vitraux. sources: le patrimoine des communes de la Sarthe, édition Flohic.
Un cimetière autrefois entourait l'église.(dictionnaire topographique)
église St Pierre de Ruaudin
église St Pierre de Ruaudin
Notre "Jeannot" et ses colistiers nous avaient préparé un super vin chaud de nouvel an
on ne pousse pas il y en aura pour tout le mondeuuuuuu
et encore une petite tournée tralala lalèreuuuuuu.... Notre "Jeannot" avec son super breuvage amène un air de bonne humeur à tous
Cri-Cri et ses copines de Rando avec un verre de vin chaud garantie sans "alcool"....
le temps commence à changé il y a hélas des petites gouttes d'eau qui s'invitent à notre collation.
Vous choisirez la photo de votre préférence....
Sur notre retour de notre randonnée de Ruaudin nous pouvons admirer cette cheminée torsadée une idée qui viendrait de Désiré Guillemare, maire de Saint-Ouen-sur-Iton de 1852 à 1904. Et c'est vrai que son village est unique en son genre, avec ses cheminées torsadées qui le distinguent des communes alentour. Il semble que Désiré Guillemare se soit inspiré de la propriété du Castel-Pont, construite en 1858 par le maître de forge d'Aube, à quelques km de là. On peut en effet toujours voir sur cette demeure quatre cheminées torsadées. Ce maître de forge, Sophie Rostopchine, plus connue sous le nom de comtesse de Ségur, choisira d'en faire son héros dans La fortune de Gaspard (1866)
Nous sommes sur le trajet du retour au parking ,nous sommes tous heureux d'avoir participé à cette première randonnée de l'année
« Cheese » Pour la première photo de groupe de l'année 2024
UN GRAND MERCI A NOS ANIMATEURS
BONNE ANNÉE A TOUS
A BIENTÔT SUR LES NOMBREUX CHEMINS DE RANDONNÉES DE NOTRE DÉPARTEMENT SARTHOIS .......
Je rappel pour ceux qui découvre ce blog, vous pouvez adhérer à l'association LSR72 ,12 rue Béranger 72000 Le Mans. Tel:0243877951/Portable:0687140936 ,permanence le : LUNDI Après-Midi .
*d'autres activités :
Bowling,anse,Scrapbooking,Atelier mémoire,voyages,marche nordique,informatique,Gymnastique,Théâtre,Peinture sur soi,Karting.....
*Captures Photos petit APN de poche.
*Si vous constatez des erreurs me le faire savoir , merci
* pour ceux qui désirent certaines photos en format normal, je suis à votre disposition
adresse mail: rando-libre72@gmail.com
Photos sous copyright (Busson J.G)et D.R (droit réservé)
le copyright: trans-vidéo72 étant en D.R également.
*toutes photos prélevées sur ce blog sans autorisation de l'auteur fera l'objet d'un dépôt de plainte aux autorités compétentes.
Tout prélèvement de photos avec l'autorisation doit mentionner le nom de l'auteur